tag:blogger.com,1999:blog-65095327260412392882024-03-06T21:01:08.361+01:00Le Blog de Maître Yann Gré, Avocat à Créteil (94)Blog d'information juridique de Maître Yann Gré, Avocat à Créteil (Val de Marne - 94) : actualité du droit et de la justice, conseils juridiques, jurisprudence...
Le Cabinet d'Avocat de Maître Yann Gré intervient dans les domaines suivants : droit des affaires, droit des sociétés, droit civil, droit bancaire, droit de la consommation, surendettement, droit de la famille et divorce, droit pénal, droit des étrangers, droit international privé, droit du sport, droit des médias...Unknownnoreply@blogger.comBlogger382125tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-70521615236265719472024-02-26T23:25:00.001+01:002024-02-26T23:30:49.074+01:00Facturation d'eau abusive : Maître Yann Gré fait débouter VEOLIA d'une demande portant sur plus de 166.000 Euros.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8GTuuO94nzKD32XpeNX11z-DXeQR0V7wDtLuP6yloiAXbv_NeRnAQpkPgHzv7EFmz7w70x_Z4ReLSQva9nEHQLMJd6JjOvOApWKCZzVnHdHCFSU_OGedfGgJXWuKqHhVs7Rx7YpPd1i6MrzsIKfFBMkt65yb-aF9hG2kkyrL8ly9eDR0dTDH874X9VLNs/s1748/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202024-02-26%20a%CC%80%2023.19.34.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1748" height="132" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8GTuuO94nzKD32XpeNX11z-DXeQR0V7wDtLuP6yloiAXbv_NeRnAQpkPgHzv7EFmz7w70x_Z4ReLSQva9nEHQLMJd6JjOvOApWKCZzVnHdHCFSU_OGedfGgJXWuKqHhVs7Rx7YpPd1i6MrzsIKfFBMkt65yb-aF9hG2kkyrL8ly9eDR0dTDH874X9VLNs/s320/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202024-02-26%20a%CC%80%2023.19.34.png" width="320" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Une copropriété était poursuivie par la société VEOLIA EAU D'ILE DE FRANCE (VEDIF), qui lui réclamait le paiement d'une somme de 166.314,08 Euros au titre de sa consommation supposée d'eau, outre une majoration et divers frais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Maître Yann GRÉ avait assuré la défense de la copropriété en contestant la facture de la société VEOLIA EAU D'ILE FRANCE, qui correspondait à une évaluation et non à la consommation réelle de la copropriété.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Par ordonnance de référé en date du 26 février 2024, le Tribunal Judiciaire de Bobigny (Chambre 1/Section 5, RG n°23/01929) a débouté la société VEOLIA EAU D'ILE DE FRANCE de ses prétentions en considérant que cette société ne rapportait pas la preuve de sa demande et, notamment de la consommation d'eau de la copropriété.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Il est donc tout à fait possible de contester une facture d'eau manifestement excessive.</span></p><p><br /></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-60171238945049066292023-04-26T18:34:00.004+02:002023-04-26T18:34:50.088+02:00Saisie immobilière : Maître Yann Gré fait suspendre les poursuites contre ses clients par le Juge de l'Exécution du Tribunal d'Evry.<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoErCyoB_KGJbclBYJTmdcVe619ybKuvP5xFIBGuZCtFSM75-LjPeurItcjLMfFyHk68ICylAIHAEy-8ll-UfMqs99E-r0QeVKFr99n5SfDANRnvNvx09KJ4_TzU_no78tiYIvX-o97BSwVMWiOopz2dP7rMa3yw8pVRAEcE8RVgK0xH3wkqzl3eLOrg/s2982/IMG_8421.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2264" data-original-width="2982" height="243" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoErCyoB_KGJbclBYJTmdcVe619ybKuvP5xFIBGuZCtFSM75-LjPeurItcjLMfFyHk68ICylAIHAEy-8ll-UfMqs99E-r0QeVKFr99n5SfDANRnvNvx09KJ4_TzU_no78tiYIvX-o97BSwVMWiOopz2dP7rMa3yw8pVRAEcE8RVgK0xH3wkqzl3eLOrg/s320/IMG_8421.jpeg" width="320" /></a></div><p style="font-family: inherit; font-size: large;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Deux clients de Maître Yann Gré faisaient l'objet d'une procédure de saisie immobilière à la requête d'une Banque, suite à une longue procédure qui était en cours depuis 2016.</span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Par jugement en date du 22 mars 2022 (RG N°22/00253), le Juge de l'Exécution du Tribunal Judiciaire d'Evry a, en suivant l'argumentation de Maître Gré, ordonné la suspension des poursuites et prononcé un sursis à statuer sur l'ensemble des demandes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Cette décision va permettre aux parties de rechercher une solution amiable.</span></p><p><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br /></span></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-65325381108467595702023-04-26T18:24:00.001+02:002023-04-26T18:24:47.101+02:00Droit des étrangers : Maître Yann Gré fait condamner la Préfecture du Val de Marne à remettre un titre de séjour à un client qui avait fait l'objet d'une condamnation pénale.<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9vUF1K-2aK6OfRxOYesDpazz-aDJxByLc5vku_-qesqHakJP77F727e8iAZ_vUIj8zv6DoDgDesIWS5ZGzxGOhw1nohO2rtBEIZdQ2S6XGYBZSSWXOHI3eE9Xf5C94h9OhsIElyez4CJm6Q7pj0vEbezI_EYqCnKDogvI8u2NCF-KuhbKYalv6kAwdg/s4032/IMG_0260.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3024" data-original-width="4032" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9vUF1K-2aK6OfRxOYesDpazz-aDJxByLc5vku_-qesqHakJP77F727e8iAZ_vUIj8zv6DoDgDesIWS5ZGzxGOhw1nohO2rtBEIZdQ2S6XGYBZSSWXOHI3eE9Xf5C94h9OhsIElyez4CJm6Q7pj0vEbezI_EYqCnKDogvI8u2NCF-KuhbKYalv6kAwdg/s320/IMG_0260.jpeg" width="320" /></a></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br />La Préfecture du Val de Marne avait refusé de renouveler le titre de séjour d'un ressortissant étranger qui avait fait l'objet d'une condamnation pénale, alors qu'il vivait en France depuis plus de 10 ans, qu'il avait une famille en France, dont une fille française, et qu'il disposait d'un emploi stable.</span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Par jugement en date du 26 avril 2023, le Tribunal Administratif de Melun a, en suivant l'argumentation de Maître Yann Gré, enjoint à la Préfecture de délivrer une carte de séjour de type "vie privée et familiale" à la personne concernée et a condamné l'Etat à lui verser une somme de 1.200 Euros au titre des frais de procédure.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Le Tribunal a, notamment, considéré que : </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">"S’il est indéniable que la dernière condamnation porte sur des faits d’une gravité certaine, il ressort du jugement du 3 novembre 2021 du juge d’application des peines de Créteil que le requérant, qui a effectué sa peine sous le régime de l’emprisonnement à domicile sous surveillance électronique, justifie du respect de ses obligations et qu’en dépit de son absence de reconnaissance des faits pour lesquels il a été condamné, il établit s’être conformé à l’obligation de soins et avoir effectué des versements mensuels au fonds de garantie des victimes d’infraction. Compte tenu de ces éléments ainsi que de la durée de sa présence en France de plus de dix ans à la date des décisions attaquées, après déduction de la durée de détention à domicile d’une année du 17 septembre au 15 novembre 2021 et de la stabilité et de l’intensité de ses liens familiaux établis en France, l’arrêté du 7 décembre 2021 a, en dépit du caractère répréhensible des faits pour lesquels le requérant a été condamné, porté à son droit au respect de la vie privée familiale du requérant une atteinte disproportionnée aux buts en vue desquels a été pris cet arrêté et méconnu, par suite, les stipulations de l’article 8 de la convention européenne de sauvegarde et des droits de l’homme et des libertés fondamentales."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Il ne faut pas hésiter à contester les décisions de la Préfecture qui refuseraient de renouveler le titre de séjour d'une personne disposant d'attaches en France.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-47200260095086360802023-03-26T15:54:00.000+02:002023-03-26T15:54:22.263+02:00Cession de créances : Maître Yann Gré fait rejeter les demandes de la société HOIST FINANCE dans deux dossiers par le Tribunal de Saint Maur des Fossés (94).<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEje0ddwjIAnVhYoxOL7mLaMDk-TBDi3LdKQWBMnCWY-6orprvcMegBnM21rfKpxk9QYg8zhAciWlbK0qLwfpPgDep8bzGClbu37V04Jtrst7S3v6BDBP_1BmLySkHdy_xhp2LGL9eCUzvhsl9Ll5mZUxd6R1TZH-BK4jiIFsgMLUh193Ssot95fLo0v4Q/s4032/IMG_7176.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEje0ddwjIAnVhYoxOL7mLaMDk-TBDi3LdKQWBMnCWY-6orprvcMegBnM21rfKpxk9QYg8zhAciWlbK0qLwfpPgDep8bzGClbu37V04Jtrst7S3v6BDBP_1BmLySkHdy_xhp2LGL9eCUzvhsl9Ll5mZUxd6R1TZH-BK4jiIFsgMLUh193Ssot95fLo0v4Q/s320/IMG_7176.jpeg" width="240" /></a></div><span style="font-size: medium;"><br /><br /><div style="text-align: justify;">Dans deux dossiers concernant des créances distinctes, un client de Maître Yann Gré était poursuivi par la société HOIST FINANCE qui avait sollicité la saisie de ses rémunérations.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cette société invoquait avoir acquis les créances de deux organismes de crédit.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Par deux jugements en date du 28 février 2023 ( RG 11-23-00080) et du 20 mars 2023 (RG 11-23-000124), le Tribunal de Saint Maur des Fossés a suivi l'argumentation de Maître Yann Gré et a rejeté l'ensemble des demandes de la société HOIST FINANCE en déclarant cette société irrecevable en son action.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans les deux dossiers, le Tribunal a considéré que la preuve de la cession de créance n'était pas rapportée et que la société HOIST FINANCE ne démontrait pas sa qualité de créancier.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il ne faut donc pas hésiter à contester les demandes de organismes de ce type.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><p></p><p><br /></p><p><br /></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-20771547342641291662023-01-22T15:25:00.000+01:002023-01-22T15:25:19.849+01:00Saisie immobilière et régularité de la déchéance du terme : Maître Yann Gré fait rejeter les demandes de la BNP PARIBAS par la Cour d’Appel de Paris.<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; font-size: large; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpbo1kgtZHXjrbIHHit6eC3W3ke_cx0YgM6YCFGW9it_mAEOlj_DLxxNQ3w2LeypfxE6DaH5gN204RyiRAB0JIKsRyrsJXxyT7IaVqN4jW22YomziNU7ay8dhUWScYcE_czgiDaS63VDahyrxwBt_BJ0Eg8zWg66o1n0tQw1j-LZB8xxnpP7yYGcHliQ/s4032/IMG_3768.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpbo1kgtZHXjrbIHHit6eC3W3ke_cx0YgM6YCFGW9it_mAEOlj_DLxxNQ3w2LeypfxE6DaH5gN204RyiRAB0JIKsRyrsJXxyT7IaVqN4jW22YomziNU7ay8dhUWScYcE_czgiDaS63VDahyrxwBt_BJ0Eg8zWg66o1n0tQw1j-LZB8xxnpP7yYGcHliQ/s320/IMG_3768.jpeg" width="240" /></a></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br />Une SCI, cliente de Maître Yann Gré, faisait l’objet d’une procédure de saisie immobilière initiée par la BNP PARIBAS. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Par jugement en date du 19 mai 2022, le Juge de l’Exécution du Tribunal Judiciaire de Créteil avait, notamment, considéré que le commandement valant saisie immobilière n’était pas nul et, en conséquence, avait :</span></div><p style="margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">- ordonné la vente forcée du bien ;<o:p></o:p></span></p><p style="margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">- fixé la créance de la société BNP PARIBAS à hauteur de 344.407,94 Euros.<o:p></o:p></span></p><p style="margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Par arrêt en date du 19 janvier 2023, la Cour d’Appel de Paris (Pôle 1 Chambre 10, RG N°22/11721), a infirmé cette décision en suivant l’argumentation de Maître Yann Gré.<o:p></o:p></span></p><p style="margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Elle a considéré que la déchéance du terme n’avait pas régulièrement été prononcée.<br /><br />La Cour apporte les précisions suivantes : <o:p></o:p></span></p><p style="margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">« Une clause résolutoire insérée dans un contrat de prêt ne peut être appliquée que si, mis en demeure de s’exécuter avec un délai lui permettant de faire obstacle au jeu de ladite clause, le débiteur n’a pas régularisé́ la situation. En page 15 de l’acte notarié, une clause stipulait que la totalité des sommes dues en principal, intérêts et frais deviendrait immédiatement exigible, et que le prêt serait exigible par anticipation 15 jours après une notification faite à l’emprunteur par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, en cas de non-paiement à bonne date d’une somme quelconque devenue exigible. <o:p></o:p></span></p><p style="margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">La déchéance du terme a été prononcée par la société BNP Paribas selon lettre recommandée avec demande d’avis de réception du 23 mai 2013. Elle se référait à son courrier du 11 avril 2013 dont elle rappelait qu’il mettait la SCI du Lys en demeure de lui rembourser les impayés enregistrés au titre du crédit visé en référence. Il s’avère qu’en réalité́, ledit courrier ne faisait nulle allusion au contrat de prêt litigieux, et d’ailleurs la société BNP Paribas ne faisait référence qu’au solde débiteur du compte n° 019050001004980428 et sollicitait la restitution des moyens de paiement. Ledit courrier faisait allusion à une lettre du 5 février 2013, laquelle restait taisante sur la dette née du prêt. Il en résulte que lorsque la déchéance du terme a été prononcée, la SCI XXXX n’avait pas été préalablement mise en demeure de s’acquitter de sa dette dans des conditions lui permettant d’échapper au jeu de la clause résolutoire. Le prêt n’étant pas régulièrement résilié́, il convient par infirmation du jugement de prononcer l’annulation du commandement valant saisie immobilière et de rejeter les demandes de la société BNP Paribas ». <o:p></o:p></span></p><p style="margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">La Cour infirme donc le jugement.<o:p></o:p></span></p><p style="margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Elle annule commandement et déboute la Banque de ses prétentions.<o:p></o:p></span></p><p style="margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Cette décision démontre qu’il ne faut pas hésiter à contester les demandes des Banques et à faire appel en cas de décision défavorable.<o:p></o:p></span></p><p style="margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Elle apporte en outre des précisions importantes sur les conditions dans lesquelles la déchéance du terme peut être régulièrement prononcée.<o:p></o:p></span></p><p style="margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Il faut donc toujours vérifier si ces conditions sont réunies.</span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Garamond, serif; font-size: 14pt;"><br /></span></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-11306139012579309132022-12-04T15:10:00.000+01:002022-12-04T15:10:32.986+01:00Devoir de mise en garde du banquier : des précisions importantes<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXdodH1ao3pGK6WXvBWGA9buUWI2JAkKCRvPbD-0zmqfz5DNMTZCf34mLUCgGQtH4EVdojTcmPgu9vs4IE7fGA6GmFAl1ComIq1pjgouN-ZA_EoaiKMb2PTWO9kY8i7bZW33N7EZ4GmF3Q1XP5PyQsGebfTaLmroQPkn-V3CDRHm1I4saMXu2kcj30bw/s4032/IMG_6772.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3024" data-original-width="4032" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXdodH1ao3pGK6WXvBWGA9buUWI2JAkKCRvPbD-0zmqfz5DNMTZCf34mLUCgGQtH4EVdojTcmPgu9vs4IE7fGA6GmFAl1ComIq1pjgouN-ZA_EoaiKMb2PTWO9kY8i7bZW33N7EZ4GmF3Q1XP5PyQsGebfTaLmroQPkn-V3CDRHm1I4saMXu2kcj30bw/s320/IMG_6772.jpeg" width="320" /></a></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br />Un arrêt rendu le 9 novembre 2022 par la Première Chambre Civile de la Cour de Cassation (pourvoi n°21-16.846) précise les modalités du devoir de mise en garde dont les Banque sont débitrices.</span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">La Cour de Cassation considère que, pour apprécier l'étendue de ce devoir de mise en garde, il est nécessaire de <span style="background-color: white; caret-color: rgb(0, 56, 93); color: #00385d; text-align: justify;">prendre en compte la valeur du bien immobilier financé par l'emprunt, sous déduction du montant de la dette au jour de la conclusion du contrat.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #00385d; font-family: inherit; font-size: medium;"><span style="background-color: white;">Le texte complet de ce arrêt est le suivant :</span></span></p><p style="text-align: justify;"></p><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: start;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Faits et procédure </span></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br style="box-sizing: inherit; text-align: start;" /></span><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: start;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">1. Selon l'arrêt attaqué (Rennes, 14 février 2020), la caisse régionale de Crédit agricole mutuel du Finistère (la banque) a consenti à Mme [N] (l'emprunteur) un prêt destiné à l'acquisition d'un bien immobilier constituant sa résidence principale.</span></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br style="box-sizing: inherit; text-align: start;" /></span><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: start;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">2. Des échéances étant demeurées impayées, la banque a prononcé la déchéance du terme du prêt, puis a assigné l'emprunteur en paiement. A titre reconventionnel, celui-ci a demandé la condamnation de la banque à lui payer des dommages-intérêts en soutenant qu'elle avait manqué à son obligation de mise en garde.</span></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br style="box-sizing: inherit; text-align: start;" /></span><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: start;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Examen du moyen</span></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br style="box-sizing: inherit; text-align: start;" /></span><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: start;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Enoncé du moyen</span></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br style="box-sizing: inherit; text-align: start;" /></span><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: start;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">3. La banque fait grief à l'arrêt de la condamner à payer à l'emprunteur une indemnité égale au montant de ce qu'elle demeure lui devoir en exécution du prêt qu'elle lui a consenti et d'ordonner la compensation entre leurs obligations respectives, alors « que l'établissement de crédit prêteur de deniers n'est pas débiteur d'une obligation de mise en garde envers l'emprunteur, lorsque celui-ci, à la date où il s'est engagé, disposait de capacités financières lui permettant de faire face à son engagement, et ne se trouvait pas, par conséquent, exposé à un risque d'endettement ; que quiconque s'est obligé personnellement, est tenu de remplir son engagement sur tous ses biens mobiliers et immobiliers, présents et à venir ; qu'en énonçant, pour retenir que la banque était débitrice d'une obligation de mise en garde envers l'emprunteur d'une part, que "la circonstance que l'opération ait été financée en partie grâce à un apport personnel est sans incidence sur les capacités de remboursement de l'emprunteur", et, d'autre part, qu'"il n'y a pas lieu de tenir compte de la valeur de la résidence principale faisant l'objet du prêt, dès lors que le financement accordé par la banque était précisément destiné à permettre à l'emprunteur d'accéder à la propriété de façon pérenne, et non d'investir avec le projet de revendre l'immeuble et de rembourser le prêt par anticipation", la cour d'appel, qui dispense objectivement l'emprunteur de remplir son engagement, sur son bien immobilier, a violé les articles 1147 ancien, 2284 et 2285 du code civil. »</span></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br style="box-sizing: inherit; text-align: start;" /></span><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><span style="background-color: white; text-align: start;">Réponse de la Cour</span><span style="background-color: white; text-align: start;"> </span></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br style="box-sizing: inherit; text-align: start;" /></span><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: start;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Vu l'article 1147 du code civil, dans sa rédaction antérieure à l'ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016 :</span></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br style="box-sizing: inherit; text-align: start;" /></span><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: start;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">4. Il résulte de ce texte que, pour apprécier les capacités financières et le risque d'endettement d'un emprunteur non averti, doivent être pris en considération ses biens et revenus.</span></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br style="box-sizing: inherit; text-align: start;" /></span><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: start;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">5. Pour condamner la banque à payer des dommages-intérêts à l'emprunteur au titre d'un manquement à son devoir de mise en garde, l'arrêt retient que la circonstance que l'opération ait été financée en partie grâce à un apport personnel est sans incidence sur les capacités de remboursement de l'emprunteur et qu'il n'y a pas lieu de tenir compte de la valeur de la résidence principale faisant l'objet du prêt, dès lors que le financement accordé était destiné à lui permettre d'accéder à la propriété de façon pérenne, et non d'investir avec le projet de revendre l'immeuble et de rembourser le prêt par anticipation.</span></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br style="box-sizing: inherit; text-align: start;" /></span><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: start;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">6. En statuant ainsi, sans prendre en compte la valeur du bien immobilier financé par l'emprunt, sous déduction du montant de la dette au jour de la conclusion du contrat, la cour d'appel a violé le texte susvisé.</span></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br style="box-sizing: inherit; text-align: start;" /></span><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: start;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">PAR CES MOTIFS, la Cour :</span></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br style="box-sizing: inherit; text-align: start;" /></span><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: start;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">CASSE ET ANNULE, mais seulement en ce qu'il condamne la caisse régionale de Crédit agricole mutuel du Finistère à payer à Mme [N] la même somme à laquelle elle est condamnée au profit de la banque, avec compensation, l'arrêt rendu le 14 février 2020, entre les parties, par la cour d'appel de Rennes ;</span></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br style="box-sizing: inherit; text-align: start;" /></span><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: start;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Remet, sur ce point, l'affaire et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant cet arrêt et les renvoie devant la cour d'appel d'Angers ;</span></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br style="box-sizing: inherit; text-align: start;" /></span><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><span style="background-color: white; text-align: start;">Condamne Mme [N] aux dépens ;</span><span style="background-color: white; text-align: start;"> </span></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><br style="box-sizing: inherit; text-align: start;" /></span><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; text-align: start;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">En application de l'article 700 du code de procédure civile, rejette les demandes.</span></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: sourcesanspro, arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: start;"><br /></span></p><div class="page" title="Page 3"></div><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-83119359168363254232022-11-13T14:28:00.005+01:002022-11-13T14:30:54.566+01:00Cession de créance : Maître Yann Gré fait rejeter les demandes de la société MCS ET ASSOCIES par la Cour d'Appel de Paris.<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; font-size: large; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiol4LXjO0PtjjvHJsMPzRyQyUiQzlAyh2cpxRvaGTDMlclvfjEKEY9m5QnDzqKvgizHRqRz8HS1Zf8GVuW-D5eQeY1nIwj7Q_SWplp7GYfBGnuVP5QEgRc3ldh3mpn7Tkv0W0GOTR0mJ8t6l6KSwx0Uh3vcxIUYfLrnrQcPhnAy21BXCC1cVlleWTRtw/s2895/Image%20-%20copie.png" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2895" data-original-width="1863" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiol4LXjO0PtjjvHJsMPzRyQyUiQzlAyh2cpxRvaGTDMlclvfjEKEY9m5QnDzqKvgizHRqRz8HS1Zf8GVuW-D5eQeY1nIwj7Q_SWplp7GYfBGnuVP5QEgRc3ldh3mpn7Tkv0W0GOTR0mJ8t6l6KSwx0Uh3vcxIUYfLrnrQcPhnAy21BXCC1cVlleWTRtw/s320/Image%20-%20copie.png" width="206" /></a></div><span style="font-family: inherit; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Un client de Maître Yann Gré était poursuivi par la société MCS ET ASSOCIES, qui soutenait avoir acquis une créance résultant d'un jugement rendu en 2006 par le Tribunal d'Instance de Lyon au profit du CREDIT AGRICOLE DE SAVOIE. </span></div></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">La société MCS ET ASSOCIES avait formé une demande de saisies des rémunérations du client de Maître Yann Gré sur le fondement de ce jugement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Par arrêt en date du 10 novembre 2022, la Cour d'Appel de Paris (Pôle 1 Chambre 10, RG N°22/02070) a, notamment, </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">- ANNULÉ l’acte de signification du jugement en date du 16 novembre 2006 ;</span></p><div class="page" title="Page 6"><div class="layoutArea"><div class="column"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">- REJETÉ la requête en saisie des rémunérations présentée par la société MCS & associés à l’encontre de M. X ;</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">- CONDAMNÉ la société MCS ET ASSOCIES à payer à M. X la somme de 1 500 euros en application de l’article 700 du code de procédure civile.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">La Cour a suivi l'augmentation de Maître Yann Gré et a estimé que l'Huissier chargé de notifier le jugement de 2006 n'avait pas effectué des démarches suffisantes pour tenter de retrouver le destinataire de l'acte.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">La Cour a considéré que : </span></p><div class="page" title="Page 5"><div class="layoutArea"><div class="column"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">"L’huissier de justice instrumentaire s’est contenté de se rendre à l’adresse visée dans l’en-tête du jugement, alors que manifestement, celle-ci n’était plus la bonne, et que M. X résidait ... à Hyères à l’époque. Les recherches effectuées sur l’annuaire du minitel sont insuffisantes, et l’huissier de justice aurait pu pour le moins les faire sur internet pour tenter de retrouver les coordonnées du débiteur, ou encore s’adresser aux services fiscaux ou des organismes visés à l’article L 152-1 du code des procédures civiles d'exécution.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Il convient en conséquence d’annuler l’acte de signification du jugement fondant les poursuites et de rejeter la requête en saisie des rémunérations".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: medium;">Cette décision montre que face à des poursuites de ce type, il ne faut pas hésiter à contester la créance et à s'adresser à un Avocat connaissant ce contentieux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRoman;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></p></div></div></div></div></div></div><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-31747775406506320742022-08-28T15:34:00.000+02:002022-08-28T15:34:03.976+02:00Maître Yann Gré fait rejeter les demandes de CARREFOUR BANQUE contre l'une de ses clientes.<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRThtWCuhUHb6wscc7mTj8JhEGyQx4zpNwvIp6vg0N95JdQtZXt8nNpAj8EhXMg6YQlogHez6Ewph53A6h2X5XDa-dwOaiOQx1fkgfC-QJR5tDazO7xaFVZR4mG84pYTCVSgwu5twBvboqk24-Ab-uqQNS4awIaRnFq-N0ijP3KdbZgJ8qNXnJmrYkGg/s3024/IMG_3964.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2708" data-original-width="3024" height="287" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRThtWCuhUHb6wscc7mTj8JhEGyQx4zpNwvIp6vg0N95JdQtZXt8nNpAj8EhXMg6YQlogHez6Ewph53A6h2X5XDa-dwOaiOQx1fkgfC-QJR5tDazO7xaFVZR4mG84pYTCVSgwu5twBvboqk24-Ab-uqQNS4awIaRnFq-N0ijP3KdbZgJ8qNXnJmrYkGg/s320/IMG_3964.jpeg" width="320" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br /></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Une cliente de Maître Yann Gré était poursuivie par la société CARREFOUR BANQUE, qui avait, initialement, obtenu une ordonnance d'injonction de payer la condamnant au paiement des sommes de 3.641,26 Euros, en principal, 122,26 Euros au titre des intérêts de retard et 274,48 Euros à titre d'indemnité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Ces poursuites étaient fondées sur un contrat de crédit renouvelable (revolving).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">La cliente de Maître Yann Gré avait formé opposition à l'encontre de cette ordonnance.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Par jugement en date du 30 juin 2022 (RG N°11-21-000710), le Juge des Contentieux de la Protection du Tribunal de Proximité de Sucy en Brie (94) a débouté la société CARREFOUR BANQUE de ses demandes et a condamné cette société à rembourser un trop perçu à la cliente de Maître Yann Gré.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Cette dernière, qui avait initialement été condamnée à verser des sommes d'argent à une Banque n'aurai finalement rien à lui régler et recevra, au contraire, le remboursement d'une somme trop perçue.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Les ordonnances d'injonction de payer sont des décisions rendues par défaut par le Tribunaux sur la base d'un dossier généralement assez sommaire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Il est souvent opportun de faire opposition.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
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www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-67971960969885797912022-06-28T22:47:00.003+02:002022-06-28T22:47:57.367+02:00Maître Yann Gré fait condamner la BANQUE POPULAIRE ALSACE LORRAINE CHAMPAGNE à verser 61.895,93 Euros à ses clients.<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6Pa7mDpOBW_gZIGZYvOT1I70Vvz_C9OmrHHaD63Vy7lR0kbwMK-kbMtqVJmie2mqXJCq9cT4atO9Qr0bfk8UM3xkM5Ae7S6UWD4wugQnJqm_xIs5kugg0Wa8N5Wym4UmGQdV-p26NSeHRxH2HQ28gDoIuqvKZZ9yNssSUjHhO2WotNJBI5fGH1OHqPw/s1758/CA%20REIMS.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1758" data-original-width="1330" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6Pa7mDpOBW_gZIGZYvOT1I70Vvz_C9OmrHHaD63Vy7lR0kbwMK-kbMtqVJmie2mqXJCq9cT4atO9Qr0bfk8UM3xkM5Ae7S6UWD4wugQnJqm_xIs5kugg0Wa8N5Wym4UmGQdV-p26NSeHRxH2HQ28gDoIuqvKZZ9yNssSUjHhO2WotNJBI5fGH1OHqPw/s320/CA%20REIMS.png" width="242" /></a></div><span style="font-size: medium;"><br /><div style="text-align: justify;">Par arrêt en date du 21 juin 2022 (Chambre Civile 1ère Section, RG N° 21/00640), la Cour d'Appel de Reims a condamné la BANQUE POPULAIRE ALSACE LORRAINE CHAMPAGNE à verser une somme de 61.895,93 Euros à titre de dommages et intérêts à des clients de Maître Yann Gré qui avaient initié une procédure à l'encontre de cette Banque.</div></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">La Cour a estimé que le défaut d'information, fautif, de la Banque avait occasionné une préjudice à ses clients, en suivant l'argumentation développée par Maître Yann Gré.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-31338819468822560642022-04-28T11:54:00.001+02:002022-04-28T11:57:15.409+02:00Cession de créances : Maître Yann Gré fait annuler deux saisies par le Juge de l'Exécution du Tribunal de Meaux.<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5_spez3agccMxCbQH4CHPzNlUgkuVEwzxd9FOPDmCWvuOZGECxSCwldc990himj9m2bafxFzMpIa_8d9DlHloclZ_6N75eao1mlQ61KKzIJeKUsR8YQ77odo8p-j3rCRINDOQZ-85L9ZiVbqaKLXS_CaGFyG7R3c3gNNVeoI9382y7rae-jVgIrICNA/s3703/IMG_1940.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2777" data-original-width="3703" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5_spez3agccMxCbQH4CHPzNlUgkuVEwzxd9FOPDmCWvuOZGECxSCwldc990himj9m2bafxFzMpIa_8d9DlHloclZ_6N75eao1mlQ61KKzIJeKUsR8YQ77odo8p-j3rCRINDOQZ-85L9ZiVbqaKLXS_CaGFyG7R3c3gNNVeoI9382y7rae-jVgIrICNA/s320/IMG_1940.jpeg" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Depuis quelques années, de nombreuses personnes font l'objet de poursuites émanant de sociétés prétendant avoir acquis des créances souvent anciennes.</div><p></p><p style="text-align: justify;">Ces sociétés rachètent, à bas coût, des stocks de milliers de créances à des banques dans le cadre de cessions en bloc.</p><p style="text-align: justify;">Il s'agit souvent de créances dont les personnes concernées ne connaissaient pas même l'existence.</p><p style="text-align: justify;">Ainsi, un client de Maître Yann Gré était poursuivi par une société irlandaise dénommée CABOT SECURISATION EUROPE LIMITED qui soutenait avoir acquis deux créances d'une société BNP PARIBAS PERSONAL FINANCE.</p><p style="text-align: justify;">La société CABOT SECURISATION EUROPE LIMITED avait fait procéder à deux saisies-attribution successives sur les comptes bancaires du client de Maître Gré, au titre de ces deux créances distinctes.</p><p style="text-align: justify;">Ce dernier avait contesté ces deux saisies devant le Juge de l'Exécution du Tribunal de Meaux.</p><p style="text-align: justify;">Par deux jugements en date du 11 mars 2022 (RG n°22/00003 et 22/00053), le Juge de l'Exécution a annulé les saisies litigieuses et condamné la société CABOT SECURISATION EUROPE LIMITED au paiement de deux indemnités de 1.000 Euros au titre des frais de procédure.</p><p style="text-align: justify;">Le Juge de l'Exécution a estimé qu'il n'était pas en mesure d'exercer un contrôle sur la réalité des cessions de créances, en l'état des pièces communiquées par la société CABOT SECURISATION EUROPE LIMITED.</p><p><br /></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-40975607590563669982022-04-28T11:20:00.001+02:002022-04-28T11:55:06.362+02:00Maître Yann Gré fait rejeter les demandes de la société HOIST FINANCE par la Cour d'Appel d'Aix en Provence.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhSFyS8pE5nO5r5sAdXUVPPu64bBEUknrclhJDjKtSX6mtJibfEJ7dpLzOfsNvl6ujkOklI2_XK-ChOXlMAFarpw4-sqJORV65HBph5Jqzvj5AXgYcijRafvToPSZ-CdNdw1cqu2sjC017bsnVf4G-yt8GK-3XzopSOpLuFDXJRak68eOCkgCiE0yFmw/s4032/IMG_2484.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3024" data-original-width="4032" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhSFyS8pE5nO5r5sAdXUVPPu64bBEUknrclhJDjKtSX6mtJibfEJ7dpLzOfsNvl6ujkOklI2_XK-ChOXlMAFarpw4-sqJORV65HBph5Jqzvj5AXgYcijRafvToPSZ-CdNdw1cqu2sjC017bsnVf4G-yt8GK-3XzopSOpLuFDXJRak68eOCkgCiE0yFmw/s320/IMG_2484.jpeg" width="320" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">Des clients de Maître Yann Gré étaient poursuivis par la société HOIST FINANCE qui avait initié une procédure de saisie immobilière à leur encontre, en soutenant avoir acquis une créance qui aurait successivement été détenue par les sociétés SYGMA BANQUE, LASER COFINOGA, LASER et BNP PARIBAS PERSONAL FINANCE.</p><p style="text-align: justify;">Par un <a href="http://yanngre.blogspot.com/2021/07/maitre-yann-gre-fait-debouter-la.html" target="_blank">jugement en date du 12 juillet 2021,</a> le Juge de l'Exécution du Tribunal Judiciaire d'Aix en Provence avait débouté la société HOIST FINANCE de ses demandes, en faisant droit à l'argumentation de Maître Yann Gré.</p><p style="text-align: justify;">La société HOIST FINANCE avait fait appel de ce jugement.</p><p style="text-align: justify;">Par arrêt en date du 28 avril 2022 (RG n°21/11884, Chambre 1-9), la Cour d'Appel d'Aix en Provence a suivi les arguments développés par Maître Yann Gré et a déclaré irrecevable l'appel de la société HOIST FINANCE en raison d'irrégularités affectant l'assignation à jour fixe délivrée par cette société.</p><p style="text-align: justify;">Les demandes de la société HOIST FINANCE sont dès lors rejetées.</p><p><br /></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-44154352941729446152022-02-09T16:12:00.004+01:002022-02-09T16:14:54.110+01:00Maître Yann Gré fait rejeter les demandes de la COMPAGNIE GENERALE DE LOCATION ET D'EQUIPEMENTS (CLG) contre son client.<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhHKKyjmVmxu9wFlOgX-bdMdYwWE5Qpu_VQlwgf-wadpyJGmKysyAEY4T2uUC4c_synZNxL-43Xq3Y6PUbK7CndPsdu1fCQj6Wv1voS2FeFVS_QwECMKNDxJmWRl_v5XcUWNvFbWyZ-ugonYnF_wAoudF8cdRwxcnKmd2fhxu7LfzRfigraQXvihz7Fvw=s1396" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1242" data-original-width="1396" height="285" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhHKKyjmVmxu9wFlOgX-bdMdYwWE5Qpu_VQlwgf-wadpyJGmKysyAEY4T2uUC4c_synZNxL-43Xq3Y6PUbK7CndPsdu1fCQj6Wv1voS2FeFVS_QwECMKNDxJmWRl_v5XcUWNvFbWyZ-ugonYnF_wAoudF8cdRwxcnKmd2fhxu7LfzRfigraQXvihz7Fvw=s320" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Un client de Maître Yann Gré était poursuivi devant le Juge des Contentieux de la Protection du Tribunal de Proximité de Charenton le Pont (94) par la COMPAGNIE GENERALE DE LOCATION ET D'EQUIPEMENTS (CLG).</span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Cette société sollicitait sa condamnation au remboursement du solde d'un contrat de crédit à la consommation concernant l'acquisition d'un véhicule Audi S8.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Par jugement en date du 23 novembre 2021 (RG N°11-20-000436), le Tribunal a annulé le contrat de crédit litigieux et a débouté la COMPAGNIE GENERALE DE LOCATION ET D'EQUIPEMENTS (CLG) de ses demandes, de sorte que l'emprunteur, qui avait restitué le véhicule depuis plusieurs années, n'aura pas à rembourser les sommes réclamées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-40978588463653479292022-01-02T20:58:00.002+01:002022-01-02T20:58:19.313+01:00Maître Yann Gré fait rejeter les demandes de la société CREATIS contre un de ses clients.<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgt3Los7pF5QUclniepPfvA32lR2Sgq0QGRDpIfGy3bi3_SThiECRxp98fuaUBs0Sb_Qq8l8mzYiB8hN6FzDn6sjNlR19bK1qvnFde7eMQO60p0JbmCHs9WAyn4at_CyQfSBytEmFqFNXVZA4JEmg7ir1DnWspZ6Q2nEkY1jMNZhYtytW3RHcCWQ0-Hkw=s3435" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3435" data-original-width="2576" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgt3Los7pF5QUclniepPfvA32lR2Sgq0QGRDpIfGy3bi3_SThiECRxp98fuaUBs0Sb_Qq8l8mzYiB8hN6FzDn6sjNlR19bK1qvnFde7eMQO60p0JbmCHs9WAyn4at_CyQfSBytEmFqFNXVZA4JEmg7ir1DnWspZ6Q2nEkY1jMNZhYtytW3RHcCWQ0-Hkw=s320" width="240" /></a></div><span style="font-family: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Un client de Maître Yann Gré était poursuivi par la société CREATIS qui sollicitait sa condamnation au paiement d’une somme de plus de 100.000 Euros.</span><span style="font-family: inherit;"> </span></div></span><p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Par jugement en date du 27 septembre 2019, le Tribunal de Grande Instance de Créteil avait fait droit, en grande partie, aux demandes de la société CREATIS, en condamnant cet emprunteur au paiement d'une somme de plus de 73.000 Euros.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: inherit;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Par arrêt en date du 15 décembre 2021 (Pôle 5 Chambre 6, RG N°19/20232), la Cour d’Appel de Paris a suivi l’argumentation de Maître Yann Gré et a infirmé ce jugement en déboutant la société CREATIS de ses demandes contre l’emprunteur concerné et en la condamnant au paiement d’une indemnité de 1.000 Euros au titre des frais de procédure.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: inherit;"> </span></o:p></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">La Cour a suivi l’argumentation de Maître Yann Gré selon laquelle le prononcé de la déchéance du terme n’était pas justifiée puisque l’emprunteur bénéficiait d’un plan de surendettement <span style="text-align: left;">lui octroyant un moratoire de 14 mois.</span></span></div><div style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; text-align: left;"><br /></span></div><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-23549270110690626252022-01-02T20:41:00.001+01:002022-01-02T20:41:24.406+01:00Crédit immobilier : Maître Yann Gré obtient une suspension des échéances de deux ans pour ses clients.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgagZie6zGK6YEL90yPQ_rEWwj8QTz8qbkfhK96D7sK5nWUhDVwp9SMz_Z9raAUcdKfDS6arL91LyUPkwcE4wJcc62GbinSNkX0-ySzzJaRHLN-1416-KCgtos73CLC8UwIpQCFXPqWNomyWo0DSi93hohyEftEr_szfPFw8mhu69GgtmRAjCOsUu54dA=s4032" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgagZie6zGK6YEL90yPQ_rEWwj8QTz8qbkfhK96D7sK5nWUhDVwp9SMz_Z9raAUcdKfDS6arL91LyUPkwcE4wJcc62GbinSNkX0-ySzzJaRHLN-1416-KCgtos73CLC8UwIpQCFXPqWNomyWo0DSi93hohyEftEr_szfPFw8mhu69GgtmRAjCOsUu54dA=s320" width="240" /></a></div><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Deux frères entrepreneurs, dont l’activité principale était la création et la vente de souvenirs parisiens destinés aux touristes étrangers, ont rencontré des difficultés financières importantes en raison de la crise du COVID 19 et de la baisse de la fréquentation touristique à Paris.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: inherit;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Ils ont en conséquence éprouvé des difficultés à rembourser plusieurs prêts immobiliers qu’ils avaient souscrits.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: inherit;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Maître Yann Gré a saisi en référé le Tribunal de Proximité de Charenton le Pont.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Par deux ordonnances de référé en date du 21 septembre 2021 (RG 12-21-000043 et 12-21-000045), le Tribunal a fait droit aux demandes des deux frères et a suspendu le remboursement de tous leurs prêts pendant deux ans.</span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-33428387519858848222022-01-02T20:19:00.000+01:002022-01-02T20:19:57.912+01:00Vente à réméré : Maître Yann Gré évite l’expulsion à ses clients.<p><span style="font-family: Calibri, sans-serif; text-align: justify;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEinOiic8oUyCMKfjwS_KU8fMg1g-hgpBPRAGjSktIoWlLGZ3aot9OESQUcc4Q0_ZMHQrzleTlot9KBTHdxRB5-73A5A7780ySSnSEduODF-jgKSpvUFWPVKyrvVq4dOnYTQ5hut8oNzKRMEdYoBJXK1z_48gD-T0B2DSpkHqR15x0cj_w2knugnBc53xw=s4592" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3448" data-original-width="4592" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEinOiic8oUyCMKfjwS_KU8fMg1g-hgpBPRAGjSktIoWlLGZ3aot9OESQUcc4Q0_ZMHQrzleTlot9KBTHdxRB5-73A5A7780ySSnSEduODF-jgKSpvUFWPVKyrvVq4dOnYTQ5hut8oNzKRMEdYoBJXK1z_48gD-T0B2DSpkHqR15x0cj_w2knugnBc53xw=s320" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="text-align: justify;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="text-align: justify;"><br /></span></div><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Certaines sociétés proposent une solution originale à des personnes rencontrant des difficultés financières importantes : la vente à réméré.<o:p></o:p></p><p><span style="font-family: Calibri, sans-serif; text-align: justify;"></span></p><div class="separator" style="clear: both;"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ces sociétés proposent aux débiteurs surendettés de racheter de leur bien immobilier, généralement très en dessous de sa valeur, puis de leur louer ce bien, moyennant un loyer souvent élevé, pour une durée préétablie, le temps que leur situation financière se rétablisse.</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p></o:p></p></div><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">À l’issue de cette période, les personnes concernées ont la possibilité de racheter leur bien immobilier à la société de vente à rémunéré, dans des conditions prédéfinies, qui permettent à cette société de générer un profit important mais qui sont souvent très strictes pour les débiteurs.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ces conditions sont parfois quasi impossibles à respecter, de sorte que la société de vente à réméré finit par lancer une procédure d’expulsion contre ses locataires.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Des clients de Maître Yann Gré étaient, ainsi, poursuivis par une société de vente à réméré qui sollicitait leur expulsion.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Par ordonnance de référé en date du 2 décembre 2021 (RG N°11-20-001326), le Juge des Contentieux de la Protection du Tribunal de Proximité de Sucy en Brie (94) a suivi l’argumentation de Maître Yann Gré, qui invoquait notamment le fait que l’opération conclue permettait à la société de vente à réméré de générer un profit de plus de 32 % en 18 mois, en considérant qu’il existait une contestation sérieuse concernant la validité de la convention signée entre les parties.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il a en conséquence débouté la société de vente à réméré de ses demandes.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><br /></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-6902828823021477672021-12-05T11:11:00.002+01:002021-12-05T11:12:51.407+01:00Maître Yann Gré fait débouter la société INTRUM de ses demandes.<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRC_YKUU2RLKsi-j-0Phy8bNCUBtmqB8fr3dLrsODgJrD32SPjR8V2o2v1yiZINYjPfMzp2C7r0QdOLdBVA3BeXOCalmJk6we-6lWHCOSddt7WoH7NoZMdKbGF8tIlMAigGFUcQMX3PdO_/s2048/IMG_2503.jpeg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1488" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRC_YKUU2RLKsi-j-0Phy8bNCUBtmqB8fr3dLrsODgJrD32SPjR8V2o2v1yiZINYjPfMzp2C7r0QdOLdBVA3BeXOCalmJk6we-6lWHCOSddt7WoH7NoZMdKbGF8tIlMAigGFUcQMX3PdO_/s320/IMG_2503.jpeg" width="233" /></a></div><div style="text-align: justify;">Une cliente de Maître Yann Gré était poursuivie par la société INTRUM DEBT FINANCE, qui lui réclamait le paiement de sommes d'argent sur le fondement d'une ordonnance d'injonction de payer rendue par le Tribunal d'Instance de Nogent sur Marne en 2013 au profit d'une autre société.</div><p></p><p style="text-align: justify;">La cliente de Maître Yann Gré avait fait opposition à l'encontre de cette ordonnance d'injonction de payer.</p><p style="text-align: justify;">Par jugement en date du 23 novembre 2021 (RG n° 11-20-000735), le Juge des Contentieux de la Protection du Tribunal de Proximité de Nogent sur Marne a suivi l'argumentation de Maître Yann Gré et a considéré que la société INTRUM DEBT FINANCE ne démontrait pas la réalité de la cession de la créance litigieuse à son profit.</p><p style="text-align: justify;">Cette société a donc été déboutée de ses demandes contre la cliente de Maître Gré et a été condamnée à lui verser une indemnité de 500 Euros au titre des frais de procédure.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-18458799794710083652021-12-05T10:53:00.002+01:002021-12-05T11:13:58.228+01:00Saisie immobilière : Maître Yann Gré obtient la suspension d'une procédure.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif9owjVJlkNH12AfbuxGCElhaEXp5gHGpAKPknbzzL5gxESEp875502qGUh4eXRFwSkLWNvPqYirP413nHwO4YbKdSK_m22gwi3jRAJs-fA32jquyn36zwkN22RnaidOM-4GuTrVOPj8pc/s2048/IMG_1107.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1800" data-original-width="2048" height="281" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif9owjVJlkNH12AfbuxGCElhaEXp5gHGpAKPknbzzL5gxESEp875502qGUh4eXRFwSkLWNvPqYirP413nHwO4YbKdSK_m22gwi3jRAJs-fA32jquyn36zwkN22RnaidOM-4GuTrVOPj8pc/s320/IMG_1107.jpeg" width="320" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">Une cliente de Maître Yann Gré faisait l'objet d'une procédure de saisie immobilière.</p><p style="text-align: justify;">Cette procédure avait, déjà, fait l'objet d'une première suspension, en raison d'une première procédure de surendettement.</p><p style="text-align: justify;">Par un jugement en date du 4 novembre 2021, le Juge de l'Exécution du Tribunal Judiciaire de Créteil a suivi l'argumentation de Maître Yann Gré et a ordonné une nouvelle suspension de la procédure de saisie immobilière, suite au dépôt d'un nouveau dossier de surendettement. </p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-25087431177261916282021-12-05T10:41:00.003+01:002021-12-05T11:15:17.465+01:00Surendettement : Maître Yann Gré fait effacer 101.000 Euros de créances par le Tribunal de Villejuif.<blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7LIY8_iDo99wFvCMPmmrr8hUAg5KktJc4ryJ1A5JOdmoIdCvf_YNe4Xqfm5MdwGwrGE2qW_NF9hlotN7K0S93FXwpVGGZzoPNrioDcD9kBDWHqmSTLkUzTkoG3E5H5dRC5kXVo-JnA_GI/s2048/IMG_4271.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2003" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7LIY8_iDo99wFvCMPmmrr8hUAg5KktJc4ryJ1A5JOdmoIdCvf_YNe4Xqfm5MdwGwrGE2qW_NF9hlotN7K0S93FXwpVGGZzoPNrioDcD9kBDWHqmSTLkUzTkoG3E5H5dRC5kXVo-JnA_GI/s320/IMG_4271.jpeg" width="313" /></a></div></blockquote><p style="text-align: justify;">Par jugement en date du 19 novembre 2021 (RG n°11-21-000669), le Juge des Contentieux de la Protection du Tribunal de Proximité de Villejuif (94) a suivi l'argumentation de Maître Yann Gré et a, en dépit du recours d'un créancier, adopté un plan de surendettement prévoyant l'effacement des dettes de ses clients à hauteur de 101.468,51 Euros.</p><p style="text-align: justify;">Ces derniers n'auront à effectuer, en tout et pour tout, qu'un règlement unique de 1.700 Euros correspondant au montant de leur épargne PERCO.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-22414604857285234322021-09-19T12:47:00.001+02:002021-09-19T12:47:18.907+02:00Réforme du droit des sûretés : l'Ordonnance du 15 septembre 2021<p style="text-align: left;"></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhW5tqYAFiJgoMwFzuRuU7baKiD0_NBTA-VcT8cS1WmXgd8xilj_CNPygHSTWjWZncSH2y_QnoGro0te1LEeulcqVRjKUWbu8Vqj_Q7P56fsxXQwsNmm7IrNvEtAZfT5CfRIVvLrzHGG_Qk/s1920/signature.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1281" data-original-width="1920" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhW5tqYAFiJgoMwFzuRuU7baKiD0_NBTA-VcT8cS1WmXgd8xilj_CNPygHSTWjWZncSH2y_QnoGro0te1LEeulcqVRjKUWbu8Vqj_Q7P56fsxXQwsNmm7IrNvEtAZfT5CfRIVvLrzHGG_Qk/s320/signature.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br />Dans une relative indifférence, une réforme importante du droit des sûretés est intervenue suite à la publication de l</span><span style="background-color: white; font-family: inherit; text-align: justify;">’ordonnance n° 2021-1192 du 15 septembre 2021.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: inherit; text-align: justify;"><br /></span></div><span style="background-color: white; font-family: inherit; text-align: justify;">Selon la présentation faite par le gouvernement, cette réforme</span><span style="caret-color: rgb(34, 34, 34); color: #222222; font-family: inherit;"> poursuit trois objectifs :</span><p></p><p style="text-align: left;"></p><div style="text-align: justify;"><strong style="box-sizing: inherit; caret-color: rgb(34, 34, 34); color: #222222; font-family: inherit;">- La sécurité juridique : </strong><span style="caret-color: rgb(34, 34, 34); color: #222222; font-family: inherit;">L'ordonnance modernise les textes et rassemble dans le Code Civil des règles qui étaient éparpillées dans divers Codes et Lois.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="caret-color: rgb(34, 34, 34); color: #222222; font-family: inherit;"><br /></span></div><span style="box-sizing: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: inherit; caret-color: rgb(34, 34, 34); color: #222222; font-family: inherit;">- </span><strong style="box-sizing: inherit; caret-color: rgb(34, 34, 34); color: #222222; font-family: inherit;">Le renforcement de l’efficacité des sûretés : </strong><span style="color: #222222;"><span style="font-family: inherit;">Selon la présentation qui en est faite, la réforme aurait pour </span>objectif<span style="font-family: inherit;"> d'encadrer les motifs de contestation de son engagement par la caution. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #222222;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #222222;"><span style="font-family: inherit;">Ce point est problématique car il risque d'avoir </span>pour<span style="font-family: inherit;"> conséquence de réduire les droits du justiciable.</span></span></div><div style="caret-color: rgb(34, 34, 34); color: #222222; font-family: inherit; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="color: #222222;"><br /></span></span></div></span><span style="color: #222222; font-family: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Par ailleurs, toutes les sûretés pourront être conclues par voie électronique. Ce point est, là encore, discutable.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div></span><span style="box-sizing: inherit; caret-color: rgb(34, 34, 34); color: #222222; font-family: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="box-sizing: inherit; font-family: inherit;">- </span><strong style="box-sizing: inherit; font-family: inherit;">Le renforcement de l’attractivité du droit français : </strong><span style="font-family: inherit;">L'ordonnance abroge un certain nombre de règles considérés comme obsolètes.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div></span><span style="color: #222222; font-family: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Un registre unique des sûretés mobilières, consultable sur internet, sera mis en place. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Selon le gouvernement ce registre permettra aux créanciers de connaître immédiatement l’ensemble des garanties déjà constituées par celui qui souhaite obtenir du crédit.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div></span><span style="color: #222222; font-family: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Cette réforme semble, avant tout, conçue dans l'intérêt des créanciers. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Elle soulève plusieurs interrogations.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div></span><span style="caret-color: rgb(34, 34, 34); color: #222222; font-family: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Elle entrera en vigueur le 1er janvier 2022.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div></span><span style="color: #222222; font-family: inherit;"><div style="text-align: justify;"><span style="color: #222222; font-family: inherit;">Son texte peut être consulté en <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=HgaEirIdiB920jvkIeF2PrLRPUtKNSw_DzSHjt1DoHk=" target="_blank">cliquant sur ce lien</a>. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #222222; font-family: inherit;"><br /></span></div></span><p></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-89723266908517832072021-07-20T18:22:00.002+02:002021-07-20T18:36:16.449+02:00Maître Yann Gré fait débouter la société HOIST FINANCE de ses demandes par le Tribunal d'Aix en Provence.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnf98amWO74kuM5byRX2HATbyWF4uZ2Y32EKxx4Fkh62lLq2lQYJl2gDpzWFBMzM-sqczx_LMgYZy_CHSwvcBIbFRWhZ35Z7E64ciSR6sxdPBrtSb6fphK18RBEe5UhyttWiWl4MsfugYY/s2048/IMG_2495.jpeg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: left;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1810" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnf98amWO74kuM5byRX2HATbyWF4uZ2Y32EKxx4Fkh62lLq2lQYJl2gDpzWFBMzM-sqczx_LMgYZy_CHSwvcBIbFRWhZ35Z7E64ciSR6sxdPBrtSb6fphK18RBEe5UhyttWiWl4MsfugYY/s320/IMG_2495.jpeg" /></a></div><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><p style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;"><br /></span></p></blockquote><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Des clients de Maître Yann Gré étaient poursuivis devant le Juge de l'Exécution du Tribunal Judiciaire d'Aix en Provence par la société suédoise HOIST FINANCE, qui se présentait comme leur créancier et qui avait initié une procédure de saisie immobilière à leur encontre.<br /><br /><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">La société HOIST FINANCE réclamait une somme de 140.419,08 Euros aux clients de Maître Yann Gré, en soutenant avoir acquis une créance émanant, à l'origine, de la société SYGMA BANQUE, et qui aurait été transmise à plusieurs sociétés successives.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Par jugement en date du 12 juillet 2021 (RG N°20/03796), le Juge de l'Exécution a suivi l'argumentation de Maître Yann Gré et a débouté cette société de ses demandes en considérant qu'elle ne démontrait pas avoir acquis la créance en question, de sorte qu'elle ne justifiait pas d'un intérêt à agir.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-37923484889814624342021-03-22T19:05:00.002+01:002021-09-22T20:40:59.641+02:00Maître Yann Gré fait condamner la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne à verser 230 506,61 Euros de dommages et intérêts à ses clients.<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUiJHtjhFWzMUfpwXwBkJji_JyQr_GCFQ-U3OVFwuk13zSvn8nDshRto08fGJ31EN3JAXjAxbuFkC9HTJPTqFW6buh2OTyKkF3bQGeu9StRUOKapAIWfbJxHZ1b9vwV6jhwst_nRVlmRrW/s420/TJ+Charleville.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="325" data-original-width="420" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUiJHtjhFWzMUfpwXwBkJji_JyQr_GCFQ-U3OVFwuk13zSvn8nDshRto08fGJ31EN3JAXjAxbuFkC9HTJPTqFW6buh2OTyKkF3bQGeu9StRUOKapAIWfbJxHZ1b9vwV6jhwst_nRVlmRrW/s320/TJ+Charleville.png" width="320" /></a></div><br />Des clients de Maître Yann Gré avaient initié une procédure contre la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne pour solliciter l'indemnisation de leur préjudice.<p></p><p style="text-align: justify;">Cette Banque leur avait en effet consenti un prêt immobilier assez surprenant, remboursable en deux phases, dans le cadre d'un contrat d'épargne construction.</p><p style="text-align: justify;">Ce crédit devait, en partie être remboursé à une banque allemande dans le cadre d'un montage complexe.</p><p style="text-align: justify;">Le Tribunal Judiciaire de Charleville Mézières, saisi de cette affaire, a, par jugement en date du 15 mars 2021 (RG n°19/01271), condamné la Banque au paiement d'une somme de 230.506,61 Euros à titre de dommages et intérêts, avec capitalisation des intérêts, ainsi qu'au paiement d'une somme de 1.500 Euros au titre des frais de procédure.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-74942188334414563562021-02-22T23:08:00.000+01:002021-02-22T23:08:23.207+01:00Cession de créance : Maître Yann Gré fait une nouvelle fois rejeter les demandes de la société INTRUM comme un de ses clients.<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjDO0Q0ppzA4kasvVPblIz6DzsYwQRFKha89qbrhPXW_uIwVy1S-toj109UYHeEd8lshpRDkm8Tn_3imNridwOnFWIIScDPaIXhrJ7uKNx1UWCP648jWbD0UlEJEo23ysLemM_Alih8-GH/s2048/IMG_1041.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1539" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjDO0Q0ppzA4kasvVPblIz6DzsYwQRFKha89qbrhPXW_uIwVy1S-toj109UYHeEd8lshpRDkm8Tn_3imNridwOnFWIIScDPaIXhrJ7uKNx1UWCP648jWbD0UlEJEo23ysLemM_Alih8-GH/w240-h320/IMG_1041.jpeg" width="240" /></a></span></div><span style="font-family: inherit;"><br />Un client de Maître Yann Gré était poursuivi par la société INTRUM devant le Juge des Contentieux de la Protection du Tribunal de Proximité de Juvisy sur Orge.</span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Cette société soutenait avoir acquis une créance très ancienne d'un organisme de crédit dénommé CA CONSUMER FINANCE, qui venait lui même aux droits d'une autre société.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Par jugement en date du 6 novembre 2020 (RG N° 11-19-001467), le Tribunal a suivi l'argumentation de Maître Yann Gré et a débouté la société INTRUM de ses demandes, en estimant que la preuve de la cession de la créance n'était pas apportée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">La motivation retenue par le Tribunal est la suivante : </span><span style="font-family: inherit; text-indent: -0.46666666865348816px;">"</span><span style="text-indent: -0.46666666865348816px;"><span style="color: #0f0f0f; font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;">La simple production</span><span style="font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;"> </span><span style="color: #0f0f0f; font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;">de </span><span style="font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;">l'acte de</span><span style="font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;"> </span><span style="color: #111111; font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;">cession </span><span style="font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;">de</span><span style="font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;"> </span><span style="color: #0c0c0c; font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;">créance, </span><span style="color: #212121; font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;">qui </span><span style="font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;">ne</span><span style="font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;"> </span><span style="color: #111111; font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;">comporte<span style="letter-spacing: -0.20000000298023224px;"> </span></span><span style="color: #151515; font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;">aucun<span style="letter-spacing: -0.35pt;"> </span>élément<span style="letter-spacing: -0.65pt;"> </span></span><span style="font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;"><span style="color: #0c0c0c;">d’authentification</span><span style="color: #0c0c0c; font-size: small;"><span style="letter-spacing: -0.8pt;"> </span></span></span><span style="color: #131313; font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;">dénué<span style="letter-spacing: -0.6pt;"> </span></span><span style="text-indent: 0.1pt;"><span style="font-size: small;"><i>d'ambiguïté</i><span style="font-family: inherit;"><i> </i></span></span></span><span style="font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;">permettant<span style="font-size: small;"><span style="letter-spacing: -0.35pt;"> </span></span></span><span style="color: #161616; font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;">de<span style="letter-spacing: -0.55pt;"> </span></span><span style="color: #0f0f0f; font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;">rattacher<span style="letter-spacing: 0.1pt;"> </span></span><span style="color: #363636; font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;">la<span style="letter-spacing: -1.05pt;"> </span></span><span style="color: #1c1c1c; font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;">créance<span style="letter-spacing: -0.55pt;"> </span></span><span style="color: #1d1d1d; font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: 0.1pt;">de </span><span style="font-family: inherit; font-style: italic; text-indent: -0.35pt;"><span style="color: #131313; font-size: small;">Monsieur<span style="letter-spacing: -0.85pt;"> </span></span></span><span style="font-style: italic; text-indent: -0.35pt;"><span style="font-family: inherit; font-size: small;">X</span><span style="font-family: inherit; letter-spacing: -1.2pt;"> </span><span style="font-family: inherit; font-size: small;">à</span><span style="color: #4f4f4f; font-family: inherit;"><span style="letter-spacing: -1.35pt;"> </span></span><span style="color: #313131; font-family: inherit;">ce<span style="letter-spacing: -1.35pt;"> </span></span><span style="color: #161616; font-family: inherit;">document,<span style="letter-spacing: -0.75pt;"> </span></span><span style="color: #4d4d4d; font-family: inherit;">à<span style="letter-spacing: -1.35pt;"> </span></span><span style="color: #111111; font-family: inherit;">défaut<span style="letter-spacing: -1.2pt;"> </span>de<span style="letter-spacing: -1.2pt;"> </span></span><span style="color: #2f2f2f; font-family: inherit;">production du fichier<span style="letter-spacing: 0.06666667014360428px;"> </span></span></span></span><i style="text-indent: -0.46666666865348816px;"><span style="text-indent: -0.35pt;"><span style="color: #2b2b2b; font-family: inherit;">contenu<span style="letter-spacing: -1pt;"> </span></span><span style="color: #1c1c1c; font-family: inherit;">dans<span style="letter-spacing: -1.15pt;"> </span></span><span style="color: #1a1a1a; font-family: inherit;">la<span style="letter-spacing: -1.65pt;"> </span></span><span style="font-family: inherit; font-size: small;">clé <span style="letter-spacing: -1.25pt;"></span></span><span style="color: #3f3f3f; font-family: inherit;">USB qui</span><span style="color: #1d1d1d; font-family: inherit;"> </span><span style="color: #282828; font-family: inherit;">liste<span style="letter-spacing: -0.7pt;"> </span></span><span style="color: #0f0f0f; font-family: inherit;">les<span style="letter-spacing: -1.25pt;"> </span></span><span style="color: #282828; font-family: inherit; font-size: small;">créances effectivement </span><span style="color: #282828;">cédées</span><span style="color: #151515; font-family: inherit;"><span style="letter-spacing: -0.55pt;"> </span></span><span style="color: #181818; font-family: inherit;">ne<span style="letter-spacing: -1.1pt;"> </span></span><span style="color: #262626; font-family: inherit; font-size: small;">permet<span style="letter-spacing: -1.05pt;"> </span></span><span style="color: #2f2f2f; font-family: inherit;">pas<span style="letter-spacing: -1.2pt;"> </span></span><span style="color: #2d2d2d; font-family: inherit;">de<span style="letter-spacing: -1.2pt;"> </span></span><span style="color: #111111; font-family: inherit;">rapporter<span style="letter-spacing: -0.3pt;"> </span></span><span style="color: #262626; font-family: inherit;">la<span style="letter-spacing: -0.7pt;"> </span></span><span style="color: #181818; font-family: inherit;">preuve <span style="letter-spacing: -1pt;"></span></span><span style="color: #1c1c1c; font-family: inherit;">de<span style="letter-spacing: -1.1pt;"> </span></span><span style="font-family: inherit; font-size: small;">la</span><span style="font-family: inherit; letter-spacing: -1.2pt;"> </span><span style="color: #2d2d2d; font-family: inherit;">cession de créance litigieuse. </span></span></i><i style="font-family: inherit; text-indent: -0.46666666865348816px;"><span style="text-align: left; text-indent: 0.15pt;">L'acte</span><span style="text-align: left; text-indent: 0.15pt;"> </span><span style="color: #0f0f0f; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">de c</span><span style="color: #242424; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">ession </span><span style="text-align: left; text-indent: 0.15pt;">ne</span><span style="text-align: left; text-indent: 0.15pt;"> </span><span style="color: #1a1a1a; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">permet </span><span style="color: #262626; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">pas </span><span style="color: #282828; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">de </span><span style="text-align: left; text-indent: 0.15pt;"><span style="color: #2a2a2a; font-size: small;">rattacher </span></span><span style="color: #181818; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">la créance </span><span style="text-align: left; text-indent: 0.15pt;"><span style="color: #262626; font-size: small;">litigieuse </span></span><span style="color: #161616; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">au </span><span style="color: #151515; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">débiteur, </span><span style="color: #212121; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">celui-ci </span><span style="color: #161616; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">étant </span><span style="text-align: left; text-indent: 0.15pt;"><span style="color: #1f1f1f; font-size: small;">incomplet<span style="letter-spacing: -1.65pt;"> </span>et</span></span><span style="color: #181818; text-align: left; text-indent: 0.15pt;"><span style="letter-spacing: -1.95pt;"> </span></span><span style="color: #131313; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">une<span style="letter-spacing: -2.1pt;"> </span></span><span style="color: #313131; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">attestation établie </span><span style="color: #3f3f3f; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">a<span style="letter-spacing: -1.5pt;"> </span></span><span style="color: #0f0f0f; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">posteriori<span style="letter-spacing: -1.35pt;"> </span></span><span style="color: #343434; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">par </span><span style="color: #2a2a2a; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">le<span style="letter-spacing: -1.85pt;"> </span></span><span style="color: #181818; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">cédant<span style="letter-spacing: -1.3pt;"> </span></span><span style="text-align: left; text-indent: 0.15pt;">ne</span><span style="letter-spacing: -1.9pt; text-align: left; text-indent: 0.15pt;"> </span><span style="color: #1c1c1c; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">peut<span style="letter-spacing: -1.7pt;"> </span></span><span style="text-align: left; text-indent: 0.15pt;"><span style="color: #2b2b2b; font-size: small;">suffire<span style="letter-spacing: -1.65pt;"> </span></span></span><span style="color: #232323; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">à<span style="letter-spacing: -1.55pt;"> </span></span><span style="color: #181818; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">palier<span style="letter-spacing: -1.7pt;"> </span></span><span style="color: #2d2d2d; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">au<span style="letter-spacing: -1.7pt;"> </span></span><span style="text-align: left; text-indent: 0.15pt;"><span style="color: #111111; font-size: small;">caractère </span></span><span style="color: #1a1a1a; text-align: left; text-indent: 0.15pt;">incomplet<span style="letter-spacing: -0.95pt;"> </span>de l'acte de cession</span></i><span style="font-family: inherit; text-align: left; text-indent: 0.15pt;"><span style="color: #151515;">".</span></span></p><p style="text-align: justify; text-indent: -0.46666666865348816px;"><span style="text-align: left; text-indent: 0.15pt;"><span style="color: #151515;"><span style="font-family: inherit;">Le Tribunal a </span>également<span style="font-family: inherit;"> condamné cette société à payer une </span>indemnité<span style="font-family: inherit;"> de 500 Euros au client de Maître Gré au titre des frais de procédure.</span></span></span><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12.5pt; text-align: left;"> </span></p><p style="text-align: justify; text-indent: -0.46666666865348816px;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12.5pt; text-align: left;"><br /></span></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-73978750520379361492020-12-29T22:14:00.001+01:002020-12-29T22:14:28.971+01:00Crédit à la consommation et bordereau de rétractation : une décision importante de la Cour de Cassation<p><span style="font-family: inherit;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYgERVM3i4Vav1PKDIy5svPbK_fLHS142iqLeQ3cuGxcOCCi2iRBzftNT9Ojmh7KJtaO77Q0PiKkt2hC6W2l3lCSdJi_bIiciz7agoR6dpeF8UUVPOVTWJGSUUDYVtYLSKflPjYaFnOx9J/s114/courdecassation_logo.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="89" data-original-width="114" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYgERVM3i4Vav1PKDIy5svPbK_fLHS142iqLeQ3cuGxcOCCi2iRBzftNT9Ojmh7KJtaO77Q0PiKkt2hC6W2l3lCSdJi_bIiciz7agoR6dpeF8UUVPOVTWJGSUUDYVtYLSKflPjYaFnOx9J/s0/courdecassation_logo.png" /></a></span></div><span style="font-family: inherit;"><br />Le contentieux relatif au bordereau de rétraction devant figurer sur les offres de crédit à la consommation est ancien.</span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Pendant longtemps, les Tribunaux ont sanctionné l'absence de ce bordereau par la déchéance du droit aux intérêts de la Banque, dès lors qu'un tel bordereau ne figurait pas sur l'exemple de l'offre remise par cette dernière au Tribunal.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">La position de la Cour de Cassation avait cependant évolué et cette </span>dernière avait inversé<span style="font-family: inherit;"> la charge de la preuve au détriment de l'emprunteur, qui devait prouver que ce bordereau ne lui avait pas été remis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Par un arrêt en date du 21 octobre 2020 (Première Chambre Civile, pourvoi n° 19-18.971), la Cour de Cassation adopte une solution nettement plus favorable au consommateur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Cette décision précise que l<span style="box-sizing: border-box; text-align: justify;">a signature par l’emprunteur d'une offre préalable comportant une clause selon laquelle il reconnaît que le prêteur lui a remis un bordereau de rétractation, constitue seulement un indice qu’il incombe au prêteur</span><span style="box-sizing: border-box; text-align: justify;">, qui doit rapporter la preuve de ce qu’il a satisfait à ses obligations, </span><span style="box-sizing: border-box; text-align: justify;">de corroborer par un ou plusieurs éléments complémentaires.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Cet arrêt est bienvenu dans la mesure où il est très fréquent que les offres de prêt ne comportent pas de bordereau de rétraction mais indiquent, en très petits caractères, que l'emprunteur reconnait qu'un tel bordereau lui a été remis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">La déchéance du droit aux intérêts devra être prononcée dès lors que le prêteur ne sera pas en mesure de justifier de la remise effective du bordereau de rétractation à l'emprunteur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Le texte complet de cette <a href="https://www.courdecassation.fr/jurisprudence_2/premiere_chambre_civile_568/620_21_45749.html">décision</a> est le suivant :</span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><i><strong style="box-sizing: border-box;">Faits et procédure</strong><br style="box-sizing: border-box;" /></i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i>1. Selon l’arrêt attaqué (Pau, 29 novembre 2018), suivant acte du 5 février 2013, la société Cetelem, aux droits de laquelle vient la société BNP Paribas Personal Finance (la banque), a consenti à M. X... (l’emprunteur) un crédit à la consommation.<br style="box-sizing: border-box;" /></i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i>2. A la suite d’échéances demeurées impayées et du placement sous curatelle de l’emprunteur, prononcé par jugement du 18 février 2015, la banque l’a, par actes des 8 et 9 juin suivants, assigné ainsi que l’UDAF des Hautes-Pyrénées, prise en qualité de curateur (le curateur), en paiement du solde du prêt. L’emprunteur a notamment demandé que la banque soit déchue de son droit aux intérêts, en l’absence de remise du bordereau de rétractation prévu à l’article L. 311-12 du code de la consommation.</i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><i><strong style="box-sizing: border-box;">Examen des moyens</strong><br style="box-sizing: border-box;" /></i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i><strong style="box-sizing: border-box;">Sur le premier moyen, ci-après annexé</strong><br style="box-sizing: border-box;" /></i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i>3. En application de l’article 1014, alinéa 2, du code de procédure civile, il n’y a pas lieu de statuer par une décision spécialement motivée sur ce moyen qui n’est manifestement pas de nature à entraîner la cassation.</i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i><strong style="box-sizing: border-box;">Mais sur le second moyen</strong><br style="box-sizing: border-box;" /></i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i>Enoncé du moyen</i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i>4. L’emprunteur et l’UDAF, ès qualités, font grief à l’arrêt de rejeter la demande de déchéance du droit aux intérêts et de condamner le premier au paiement d’une certaine somme à la banque, alors « <span style="box-sizing: border-box;"> qu’il appartient au prêteur de rapporter la preuve qu’il a remis à l’emprunteur le formulaire de rétractation détachable visé par l’article L. 311-12 du code de la consommation ; que, si l’existence d’une clause au sein de l’offre de prêt aux termes de laquelle l’emprunteur reconnaît avoir reçu le formulaire de rétractation peut être considérée comme un indice, il appartient à l’emprunteur d’établir d’autres éléments à l’effet de prouver la remise effective du bordereau de rétractation ; qu’en décidant que le seul fait que l’emprunteur ait reconnu, à travers une clause de l’offre de prêt, la remise du bordereau permettait de présumer la réalité de la remise du bordereau sans constater l’existence d’autres éléments de nature à corroborer la réalité de l’exécution de son obligation par l’emprunteur, la cour d’appel a violé les articles L. 311-12 et L. 311-48 du code de la consommation, pris en leur rédaction applicable à la cause. </span> »<br style="box-sizing: border-box;" /></i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i><strong style="box-sizing: border-box;">Réponse de la Cour</strong><br style="box-sizing: border-box;" /></i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i>Vu les articles L. 311-12 et L. 311-48 du code de la consommation, dans leurs rédactions antérieures à celles issues de l’ordonnance n° 2016-301 du 14 mars 2016 :</i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i>5. Il résulte de ces textes que, pour permettre à l’emprunteur d’exercer son droit de rétractation, un formulaire détachable est joint à son exemplaire du contrat de crédit et que le prêteur qui accorde un crédit sans remettre à l’emprunteur un contrat comportant un tel formulaire est déchu du droit aux intérêts en totalité ou dans la proportion fixée par le juge.</i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i>6. Ces dispositions sont issues de la transposition par la France de la directive 2008/48/CE du Parlement européen et du Conseil du 28 avril 2008 concernant les contrats de crédit aux consommateurs et abrogeant la directive 87/102/CEE.</i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i>7. Par arrêt du 18 décembre 2014 (CA Consumer Finance, C-449/13), la Cour de justice de l’Union européenne a dit pour droit que les dispositions de la directive précitée doivent être interprétées en ce sens qu’elles s’opposent à ce qu’en raison d’une clause type, le juge doive considérer que le consommateur a reconnu la pleine et correcte exécution des obligations précontractuelles incombant au prêteur, cette clause entraînant ainsi un renversement de la charge de la preuve de l’exécution desdites obligations de nature à compromettre l’effectivité des droits reconnus par la directive 2008/48 (point 32).</i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i>8. L’arrêt de la Cour précise qu’une clause type figurant dans un contrat de crédit ne compromet pas l’effectivité des droits reconnus par la directive 2008/48 si, en vertu du droit national, elle implique seulement que le consommateur atteste de la remise qui lui a été faite de la fiche d’information européenne normalisée (point 29). Il ajoute qu’une telle clause constitue un indice qu’il incombe au prêteur de corroborer par un ou plusieurs éléments de preuve pertinents et que le consommateur doit toujours être en mesure de faire valoir qu’il n’a pas été destinataire de cette fiche ou que celle-ci ne permettait pas au prêteur de satisfaire aux obligations d’informations précontractuelles lui incombant (point 30). Selon le même arrêt, si une telle clause type emportait, en vertu du droit national, la reconnaissance par le consommateur de la pleine et correcte exécution des obligations précontractuelles incombant au prêteur, elle entraînerait un renversement de la charge de la preuve de l’exécution desdites obligations de nature à compromettre l’effectivité des droits reconnus par la directive 2008/48 (point 31).</i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i>9. Il s’ensuit qu’il incombe au prêteur de rapporter la preuve de ce qu’il a satisfait à ses obligations précontractuelles et que, contrairement à ce qu’a précédemment jugé la Cour de cassation (1re Civ., 16 janvier 2013, pourvoi n° 12-14.122, Bull. 2013, I, n° 7), la signature par l’emprunteur de l’offre préalable comportant une clause selon laquelle il reconnaît que le prêteur lui a remis le bordereau de rétractation constitue seulement un indice qu’il incombe à celui-ci de corroborer par un ou plusieurs éléments complémentaires.</i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i>10. Pour rejeter la demande de déchéance du droit aux intérêts formée par l’emprunteur, l’arrêt énonce que la reconnaissance écrite par celui-ci, dans le corps de l’offre préalable, de la remise d’un bordereau de rétractation détachable joint à cette offre laisse présumer sa remise effective et que l’emprunteur n’apporte pas la preuve de l’absence de remise du bordereau de rétractation par le prêteur ou à défaut de son caractère irrégulier.</i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i>11. En statuant ainsi, la cour d’appel a violé les textes susvisés.</i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i><strong style="box-sizing: border-box;">PAR CES MOTIFS, la Cour :</strong><br style="box-sizing: border-box;" /></i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i>CASSE ET ANNULE, mais seulement en ce qu’il condamne M. X... à payer à la société BNP Personal Finance la somme de 23 687,71 euros à titre principal avec intérêts au taux contractuel de 6,69 % à compter du 18 février 2015, l’arrêt rendu le 29 novembre 2018, entre les parties, par la cour d’appel de Pau ; Remet, sur ce point, l’affaire et les parties dans l’état où elles se trouvaient avant cet arrêt et les renvoie devant la cour d’appel de Bordeaux.</i></span></p><p style="background-color: white; box-sizing: border-box; line-height: 21.450000762939453px; margin: 0px 0px 15px; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i><br /></i></span></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
www.yanngre.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6509532726041239288.post-46797557814351414052020-12-27T15:49:00.002+01:002020-12-27T15:49:19.171+01:00Maître Yann Gré a été élu membre du Conseil de l'Ordre du Barreau du Val de Marne.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPfFa6lfppPHdTZxZEVn8haVpAeE3qjLw__3DVIeB0m-1xJaYwINccavFnNP_T2xWAhGcyhBFqcePfFUg11XzIALvmnb8TSh8o7naUHIuQTHpn_alJGh9YFZ_vbIydvzV5zED3td5jG2Q0/s300/Logo_avocats_300.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPfFa6lfppPHdTZxZEVn8haVpAeE3qjLw__3DVIeB0m-1xJaYwINccavFnNP_T2xWAhGcyhBFqcePfFUg11XzIALvmnb8TSh8o7naUHIuQTHpn_alJGh9YFZ_vbIydvzV5zED3td5jG2Q0/s0/Logo_avocats_300.jpg" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;">Suite aux élections ordinales qui se sont déroulées le 24 novembre 2020, Maître Yann Gré a été élu membre du Conseil de l'Ordre du Barreau du Val de Marne pour les années 2021, 2022 et 2023.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="blogger-post-footer">Yann Gré - Avocat à la Cour, tous droits réservés.
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