Par
un arrêt en date du 27 janvier 2017, la Cour d’Appel de Paris (Pôle 5 Chambre
6, RG n°15/00721) a confirmé que le calcul des intérêts sur une année de 360
jours entraine la nullité de la clause d’intérêt et l’application du taux
d’intérêt légal au lieu du taux contractuel.
Pour
la Cour, en présence d’une clause indiquant « que le montant net des intérêts est calculé au jour le jour sur le
solde du compte en prenant en considération une année de 360 jours »,
le calcul des intérêts est « nécessairement
erroné ».
La
Cour sanctionne donc la pratique de l'année lombarde.
Elle rappelle que « l’intérêt
conventionnel doit, comme le TEG, être fixé par écrit sur la base d’une année
civile de 365 ou 366 jours pour les années bissextiles ».
Elle
précise en outre que « le
caractère erroné du TEG et de l’intérêt conventionnel est sanctionné par la
nullité de la stipulation d’intérêt … et par la substitution par l’intérêt au
taux légal ».
Par cette décision, la Cour d’Appel de Paris réitère de manière très explicite ses précédentes décisions.
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