Par arrêt en date du 25 janvier 2018 (Chambre 8 Section 1, RG n°16/04042), la Cour d'Appel de DOUAI a une nouvelle fois condamné la pratique de l'année lombarde (calcul des intérêts sur 360 jours) par la CAISSE D'EPARGNE NORD FRANCE EUROPE.
La Cour constate que :
Madame X rapporte (...) suffisamment la preuve que la banque a indûment perçu des intérêts calculés par
référence à l’année bancaire de trois cent soixante jours au lieu de l’avoir été par référence à l’année civile.
La Cour considère dès lors que :
Madame X est par conséquent bien fondée à réclamer la substitution, à compter de la souscription de l’acte de prêt, de l’intérêt
légal à l’intérêt conventionnel et, partant, la restitution par la banque des sommes indûment perçues par elle au titre des intérêts conventionnels
non stipulés régulièrement à l’acte de prêt, excédant le taux légal, le jugement étant en cela infirmé ;
Attendu précisément, sur la demande en restitution des intérêts conventionnels indûment perçus par la banque depuis l’origine du prêt, que
Madame X fait valoir que le taux légal substitué au taux conventionnel mentionné à l’acte de prêt ne peut être que celui en vigueur au jour du contrat, soit le taux légal de 0,65 % en vigueur en 2010.
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