Par un arrêt en date du 14
septembre 2017, la Cour d’Appel de Paris a, une nouvelle fois, sanctionné la
pratique de l’année lombarde (Pôle 4 Chambre 8, RG 16/25687).
Cette
décision concernant la BANQUE POPULAIRE OCCITANE.
La Cour indique ce qui suit :
Il apparaît qu'en page 11 des conditions générales
dudit prêt il est stipulé que : "les intérêts seront calculés sur le
montant du capital restant dû, au taux fixé au conditions particulières sur la
base d'une année bancaire de 360 jours, d'un semestre de 180 jours, d'un
trimestre de 90 jours et d'un mois de 30 jours".
Ainsi, la stipulation concernant le taux
conventionnel vise une période de 360 jours et se trouve ainsi frappée de
nullité Il convient par conséquent de substituer au taux conventionnel le taux légal
en vigueur à la date de souscription du contrat, soit l'année 2012.
Cette décision rappelle donc que la simple présence, sur un contrat de prêt, d'une clause indiquant que les intérêts sont calculés sur 360 jours, entraîne l'application du taux d'intérêt légal au lieu du taux contractuel.
La Cour précise en outre que le taux légal applicable est celui de l'année de souscription du contrat.
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